Le Lac Malawi a une longueur de
600 kms et une largeur de 80 kms. Sa profondeur maximale est de 700 m,
c'est le plus méridional des grands lacs du rift.
Sa côte Ouest est entièrement
occupée par le Malawi qui s'étend également sur toute
la côte sud et l'extrémité méridionale de la
côte Est. Cette dernière est occupée par le Mozambique
puis, plus au Nord par la Tanzanie.
L'exutoire du lac se situe à son
extrême Sud, là, la rivière Shire rejoint le lac Malombe
(dans lequel on trouve des espèces communes au lac Malawi) puis
rejoint le fleuve Zambèze qui se jette dans l'Océan Indien.
Le lac Malawi abrite le premier parc national
d'eau douce , le Lake Malawi National Park, autour de Cape Maclear et des
îles environnantes. La pêche y est interdite à proximité
des côtes ; malgré cela des exportations pour l'aquariophilie
ont occasionnellement lieu concernant les espèces endémiques
de la zone, ce que l'on ne peut que condamner !
L'eau du lac :
Contrairement à ce que l'on pense
souvent, l'eau du lac Malawi est relativement douce, par contre son pH
est fanchement basique.
Conductivité : 200 à
300 µS/cm - pH : 7,8 à 8,5 - Tac : 10 à
14 °f - TH : 7 à 10 °f
Température : la température
varie en fonction des saison mais également de la latitude, le lac
étant relativement éloigné de l'équateur. La
partie sud est ainis souvent plus fraiche que la partie nord. La température
moyenne des eaux dde surface est d'environ 24 °C.
En aquarium, il est plus facile de maintenir
un pH élevé avec une eau dure qu'avec une eau douce, d'où
l'idée reçue d'un lac à eau dure.
Un facteur essentiel dans la maintenance
des poissons issus de ce lac est le taux d'Oxygène qui doit être
le plus proche possible de la saturation. Celle-ci étant facteur
de la température, il sera préférable de maintenir
les poissons à une température de 23 à 24 °C plutôt
que 27 à 28 °C. La forte teneur en O² aura également
un effet bénéfique sur la valeur élevée du
pH. Cella implique un fort brassage de l'eau des aquariums.
Les Cichlidés du lac :
Le lac Malawi abrite une importante communauté
piscicole endémique. On y dénombre près de 700 espèces
distinctes dont certaines présentent une étonnante variabilité
dans la coloration. C'est la plus importante diversité piscicole
mondiale.
Les aquariophiles divisent globalement
les Cichlidés en deux grands groupes : les Mbunas
(Pseudotropheina) et les non-mbunas (essentiellement Cyrtocarina).
Ces derniers peuvent eux-mêmes être
divisés en "haplos" regroupant, en gros,
les Utakas et les grandes espèces et en "Aulonocara et Lethrinops"
deux genres certainement apparentés. Toutes les espèces (sauf
un Tilapia) pratiquent l'incubation buccale ovophile. |
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